r e a l i t y https://daintysolidao.journalintime.com/ Ecrire pour mieux effacer fr 2017-10-22T16:31:00+02:00 https://daintysolidao.journalintime.com/l-i-g-n-o-r-a-n-c-e ❆ l ' i g n o r a n c e Il faisait beau. Le soleil était à son zénith. Il projetait ses rayons embrasés aussi loin que la distance le lui permettait, fructifiant la nature environnante. Un léger zéphyr effleurait la cime des arbres et faisait vibrer les fleurs diaprées. Au sein d’une plaine verdoyante, se trouvait une petite fille. Elle avait de longs cheveux bouclés dont la couleur d’or s'intensifiait sous les faisceaux denses du soleil. Elle observait très minutieusement les déplacements déliés d’une coccinelle déposée sur son doigt. L’enfant plissait ses yeux et faisait de son mieux pour Il faisait beau. Le soleil était à son zénith. Il projetait ses rayons embrasés aussi loin que la distance le lui permettait, fructifiant la nature environnante. Un léger zéphyr effleurait la cime des arbres et faisait vibrer les fleurs diaprées. Au sein d’une plaine verdoyante, se trouvait une petite fille. Elle avait de longs cheveux bouclés dont la couleur d’or s’intensifiait sous les faisceaux denses du soleil. Elle observait très minutieusement les déplacements déliés d’une coccinelle déposée sur son doigt. L’enfant plissait ses yeux et faisait de son mieux pour demeurer immobile et maîtriser son souffle le plus paisiblement possible.

À ses yeux, la nuance des couleurs sur l’insecte était irréversiblement splendide. Ce rouge intense qui pourtant tirait avec légèreté sur l’orange, était tout bonnement sublime. Et ces points noirs qui brillaient de mille feux ! La jeune fille se demanda pourquoi est-ce que la coccinelle avait-elle des points noirs sur le dos.

Au bout de quelques instants, l’insecte frémit des ailes.

« Ah non, pourquoi pars-tu… », murmura l’enfant du bout des lèvres.

Elle était si focalisée sur les mouvements et la physionomie de la coccinelle, qu’elle en finit par ne plus entendre le doux chants des oiseaux.

Quand la coccinelle fut suffisamment proche de l’extrémité du doigt de la jeune fille, elle déploya ses ailes et prit finalement son envol, comme emportée par la brise.

« Au revoir », sourit la jeune fille.

Elle suivit des yeux la trajectoire de la coccinelle, qui se déposa plus loin sur l’une des fleurs qui parsemaient la prairie. L’enfant se leva puis s’apprêtait à retourner chez elle, lorsque quelque chose de mystérieux attira son attention. À quelques dizaines de mètres d’elle, se trouvait un objet brillant. Elle fronça les sourcils, surprise. Elle était persuadée que cet objet ne se trouvait pas là auparavant. Elle fit un pas en avant, curieuse, mais surtout intriguée par la brillance de ce qu’elle pensait être une boîte, ou un coffret. Plus la distance diminuait, plus son cœur battait la chamade. Il tambourinait vivement contre sa poitrine. L’excitation pure et simple circulait dans ses veines. Avait-elle trouvé un trésor ? Cette boîte flamboyait sous ses yeux, aussi étincelante que l’étaient les étoiles lors d’une nuit d’août. Une seule chose la préoccupait, savoir ce que ce coffret enfermait. Elle ne fit qu’une bouchée des mètres qui la séparait de sa nouvelle découverte puis s’y agenouilla devant. À l’instant même où ses genoux touchèrent l’herbe fraîche, l’éclat de la boîte s’atténua, comme par magie. Elle put enfin la voir concrètement et l’examiner comme il se devait.

« J’ai rarement vu quelque chose d’aussi beau… », constata-t-elle avec émerveillement.

Une sérénité sans égal émanait de ce coffret si joli et agréable à regarder. Des mystérieuses gravures ornaient les quatre facettes de la boîte, et sur le couvercle, se trouvaient des fissures dorées. La petite fille n’avait absolument aucune idée de ce que tout cela pouvait signifier. Elle poursuivit son observation, se triturant les meninges, bien décidée à comprendre ce que tout cela pouvait représenter. Elle se mit à quatre pattes et tourna autour de la boîte, détaillant la moindre inscription. Elle s’attarda sur chacune des faces avec minutie. Toutes les gravures incrustées sur la boîte étaient couleur d’or. Toutes, sauf trois, qui étaient argentées. Et elle ne comprenait pas pourquoi.

La jeune fille refaisait le tour de la boîte, en essayant vainement d’interpréter les innombrables illustrations qui revêtaient les quatre faces, lorsque des lettres gravées capturèrent son intention.

« Mais ! Ça n’y était pas !  » se promit-elle. Elle décida de lire la phrase à haute voix.

À l’intérieur de moi, tu trouveras toutes les réponses aux questions que tu te poseras.

La jeune fille écarquilla les yeux. Elle n’y croyait pas une seconde. Les battements de son cœur s’étaient accélérés de plus belle. Une curiosité démente lui chauffait le cerveau. Elle n’en pouvait plus. Elle voulait savoir. Savoir tant de choses ! Elle avait tant de questions ! Avec si peu de réponses !

Elle ignorait pourquoi, mais elle avait foi en cette boîte magique.

Pourquoi la vie ? Pourquoi l’immensité de l’Univers ? Pourquoi la mort ? Pourquoi ci, pourquoi ça ? Des questions par milliers fusaient dans son esprit. Pourquoi est-ce que la coccinelle avait-elle des points noirs sur le dos ? Pourquoi l’Humanité, pourquoi la religion ? Pourquoi tant d’interrogations, pourquoi tant de doutes et d’incertitudes ? Pourquoi tant de cachoteries ? Pourquoi tant d’ignorances, tant d’émotions et de contradictions ?

Cette boîte lui permettra-t-elle de comprendre ce qu’elle était incapable d’envisager ni même d’imaginer ? L’excitation se décupla. Si elle avait été debout, la jeune fille se serait écroulée tant ses jambes s’agitaient. Tout son corps était parcouru de spams inexplicables. Un sourire immense étira les lèvres de la jeune fille. Cette boîte magique allait lui apporter des réponses uniques qui lui changeront la vision des choses.

Avec une main tremblante, elle souleva le couvercle.

Cependant, elle le regretta aussitôt.

Car soudain, ce fut le noir complet.

Elle eut la très nette impression que tous ses sens avaient chutés. Elle perdit contact avec la réalité. Elle ne voyait plus rien, ne sentait plus rien, incapable également de parler. Elle sentit les larmes monter et sa respiration saccadée finit même par se bloquer. Elle ne comprenait absolument pas ce qui était en train de se passer.

Elle ne comprenait rien.

Elle ne savait rien. Et elle n’avait d’ailleurs peut-être jamais su.

Et au fond d’elle, elle savait qu’elle ne saura jamais rien.

Une énième question parcourut son esprit.

Quel était le pire ? Ne pas savoir, ou bien de savoir que l’on ne sait pas ?

Peut-être, le pire serait simplement de tout savoir, en fin de compte.

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2017-10-22T16:31:00+02:00
https://daintysolidao.journalintime.com/d-e-v-e-n-i-r-h-e-u-r-e-u-x ❆ d e v e n i r h e u r e u x J’ai décidé… je reprends ma santé en main! Manger sainement, faire du sport régulièrement, me vider l’esprit de temps en temps. Il est si important de prendre soin de soi. On a tendance à négliger, à prendre à la légère notre bien être. On ne prend pas suffisamment soin de nous. Et je ne parle pas que du physique, mais également au niveau mental. Le nombre incalculable de personnes qui ne peuvent supporter leur reflet dans leur miroir. Et ces personnes se regardent, puis se critiquent, se jugent, tout ça sans tolérance, ni limites. Pourquoi se faire du mal, alors que J’ai décidé… je reprends ma santé en main ! Manger sainement, faire du sport régulièrement, me vider l’esprit de temps en temps.

Il est si important de prendre soin de soi. On a tendance à négliger, à prendre à la légère notre bien être. On ne prend pas suffisamment soin de nous. Et je ne parle pas que du physique, mais également au niveau mental. Le nombre incalculable de personnes qui ne peuvent supporter leur reflet dans leur miroir. Et ces personnes se regardent, puis se critiquent, se jugent, tout ça sans tolérance, ni limites.

Pourquoi se faire du mal, alors que l’on peut se faire du bien ?

Plus ces personnes se répèteront qu’elles sont hideuses et laides, et plus elles le deviendront. Et pourquoi ? Car le cerveau enregistrera l’information erronée que ces personnes ne cessent de cogiter, et sera persuadé que c’est la vérité.

Quand ces personnes étaient petites, elles croyaient au Père Noël, n’est-ce pas ? Pour quelle raison exactement, ces personnes-là croyaient au Père Noël ? Parce que durant toute leur enfance, leurs parents n’ont cessé de leur dire avec toute bonne conviction, que le Père Noël existait. Elles ont grandi avec cette phrase récurante et persuasive « Le Père Noël existe, mon trésor. Le Père Noël existe !  » Et à force de l’entendre, elles ont fini par y croire. Qu’il existait bel et bien. Mais fut un jour, ces personnes se sont réveillées, et elles ont réalisé que le Père Noël, n’existait pas vraiment.

Plus ces personnes se diront qu’elles sont hideuses et laides, et plus elles le deviendront. Et pourquoi ? Car le cerveau enregistrera l’information erronée que ces personnes ne cessent de cogiter, et sera persuadé que c’est la vérité.

J’espère que ces personnes-là se réveilleront un jour, et réaliseront à quel point elles ne sont ni hideuses, ni laides. Mais que c’est plutôt la société d’aujourd’hui, qui l’est.

Personne ne dirait à son amie « Tu es d’un moche ! Et tellement grosse ! Mais regarde, toi. Qui voudrait de toi ?  » Personne n’oserait dire une telle chose. Alors pourquoi ces personnes se le disent-elles à elles-mêmes ?

Un secret du bonheur :

Soyez votre propre ami.

Aimez-vous. Soyez fiers de vous lorsque vous réussissez, encouragez-vous lorsque vous échouez.

Et d’ailleurs, on n’échoue jamais réellement. Soit l’on réussi, ou soit l’on apprend.

Traitez-vous avec gentillesse, complimentez-vous. Jetez-vous des fleurs, n’ayez pas peur. Vous vous sentirez bien mieux.

Croyez en vous, et tout ce que vous pouvez faire. Cessez de vous mettre des barrières.

Souriez.

Aimez et acceptez.

Ayez de la patience avec vous-mêmes. Soyez compréhensifs.

Mettez-vous à votre propre place.

Cette personne que vous voyez de le miroir, entendez-vous bien avec elle. Car vous passerez une vie entière aux côtés de celle-ci.

Soyez votre ami et le bonheur ne vous lâchera plus.

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2017-10-20T08:17:00+02:00
https://daintysolidao.journalintime.com/e-p-u-i-s-e-e ❆ a b s e n c e En fait, avec ma mère et mon frère, plus rien ne va. Ces derniers jours, ma mère et moi sommes en grosse dispute. Je ne peux plus la supporter… Je n’arrive plus à être gentille, j’ai trop de rancœur en moi :( Je suis trop blessée par la situation actuelle. Je lui en veux trop, à ma mère. Je ne peux plus. Alors à chaque fois qu’elle me parle, c’est à peine si je lui réponds. Et si je lui réponds, 85% du temps je le fais presque méchamment. Cela fait environ deux semaines que ça dure. Et moi, je ne sais plus quoi faire. Ça me tue parce que je suis seule, seule face En fait, avec ma mère et mon frère, plus rien ne va. Ces derniers jours, ma mère et moi sommes en grosse dispute. Je ne peux plus la supporter… Je n’arrive plus à être gentille, j’ai trop de rancœur en moi :( Je suis trop blessée par la situation actuelle. Je lui en veux trop, à ma mère. Je ne peux plus. Alors à chaque fois qu’elle me parle, c’est à peine si je lui réponds. Et si je lui réponds, 85% du temps je le fais presque méchamment.

Cela fait environ deux semaines que ça dure.

Et moi, je ne sais plus quoi faire. Ça me tue parce que je suis seule, seule face à moi-même et mes problèmes. Seule, incapable de me raisonner, ni de réfléchir correctement. Chaque pores de ma peau sont recouverts de tristesse et de chagrin. J’étouffe. Je suffoque.

Ces derniers jours, je suis vide. Démunie de tous sentiments, dénuée de toutes sensations. Le néant pur et simple s’immisce en moi, il s’infiltre et se faufile. Un souffle morose erre dans mon corps. Un soupir, qui se rapproche doucement mais sûrement de la flamme qui anime mon cœur. Si ça continue, un jour cette flamme s’éteindra.

Personne ne sera là pour la raviver.

Et peut-être, est-ce mieux comme ça.

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2017-10-19T12:21:00+02:00
https://daintysolidao.journalintime.com/f-u-i-r-a-g-i-r ❆ p o r q u ê ? Actuellement je suis sur le site Quora (un site aussi passionnant qu’effrayant). Je lis des posts sur le suicide. Ces gens s’interrogent sur la façon de mourir la plus rapide et la moins douloureuse. S’amuser et mourir de vieillesse, je dirais? Après tout, lorsqu’on s’amuse, le temps passe vite, non? Attendre, entre guillemets, que la vieillesse nous emporte. Allez dire ça a une personne qui désire s’ôter la vie. C’est la seule fois où vous la verrez rigoler. En vous riant au nez. D’un rire jaune et amer, qui fait briller les yeux d’amertume et déformer les Actuellement je suis sur le site Quora (un site aussi passionnant qu’effrayant). Je lis des posts sur le suicide. Ces gens s’interrogent sur la façon de mourir la plus rapide et la moins douloureuse.

S’amuser et mourir de vieillesse, je dirais ? Après tout, lorsqu’on s’amuse, le temps passe vite, non ?

Attendre, entre guillemets, que la vieillesse nous emporte.

Allez dire ça a une personne qui désire s’ôter la vie.

C’est la seule fois où vous la verrez rigoler. En vous riant au nez. D’un rire jaune et amer, qui fait briller les yeux d’amertume et déformer les traits du visage sous le coup de la colère.

Dire à une personne qui veut se suicider, « attends, patiente, tu verras la vie va mieux aller », ce n’est pas conseiller.

Parce que cette personne, jusqu’à présent, elle n’a fait que ça, d’attendre et de patienter. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle est toujours vivante. Puis au fond, ce qu’elle veut vraiment, ce n’est pas de mourir, c’est justement de vivre.

Sauf que la vie ne lui sourit pas toujours en retour. Alors cette personne ne comprend pas, comprend pas pourquoi ça fonctionne pour les autres mais pas pour elle. Elle fronce les sourcils, son cœur se fissure, mais surtout, elle se sent comme trahie, trahie par la vie.

Cette personne veut profiter du temps, elle n’attend que ça : se libérer et aimer ce qu’elle peut aimer, profiter, admirer et adorer.

Mais cet orage la poursuit. Ce gros nuage noir, ce brouillard épais qui l’aveugle, qui l’empêche de voir clairement. Cet ouragan qu’on surnomme la Dépression et qui détruit tout sur son passage.

Des trombes d’eau coulent et se déversent en rafales. Ces larmes qui brouillent la vue et donnent un mal de tête cinglant.

Quand est-ce que cette personne verra-t-elle à nouveau le soleil briller ?

Mais… n’est-ce pas lorsqu’il fait nuit noire que l’on peut admirer l’éclat splendide des étoiles qui parsèment le monde ?

Pourquoi est-ce que la dépression fait-elle oublier la façon de voir les choses du bon côté ? Pourquoi est-ce si compliqué de raviver les couleurs qui nous entourent lorsque la dépression règne ?

Pourquoi être esclave de quelque chose d’aussi déplaisant que décourageant ?

Vous savez, le suicide ne met jamais vraiment un terme à la tristesse ou au malheur. Il ne fait que les transmettre à quelqu’un d’autre.

Les personnes qui vous aiment, par exemple. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a rien de plus douloureux, que de perdre pour toujours un être qui nous est cher.

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2017-10-18T20:45:00+02:00
https://daintysolidao.journalintime.com/L-a-d-e-p-r-e-s-s-i-o-n ❆ l a d é p r e s s i o n J’ai commencé à écrire ce journal pour cette simple et très bonne raison : je n’en peux plus. On est tous arrivé un moment donné dans notre vie, où plus rien ne va. Où le bonheur réside tellement loin, qu’on arrive même plus à l’imaginer. Où l’on ne désire qu’une seule chose : que le temps s’écoule, se volatilise, se rapproche et s’éloigne à la fois. Que tout s’arrête ou que tout recommence. On ne sait plus. Et on n'a peut être d’ailleurs jamais su. Cette envie, ce besoin de s’effacer, de ne plus exister, d’abandonner, de tout lâcher. Cet instant J’ai commencé à écrire ce journal pour cette simple et très bonne raison : je n’en peux plus.

On est tous arrivé un moment donné dans notre vie, où plus rien ne va. Où le bonheur réside tellement loin, qu’on arrive même plus à l’imaginer. Où l’on ne désire qu’une seule chose : que le temps s’écoule, se volatilise, se rapproche et s’éloigne à la fois. Que tout s’arrête ou que tout recommence. On ne sait plus. Et on n’a peut être d’ailleurs jamais su. Cette envie, ce besoin de s’effacer, de ne plus exister, d’abandonner, de tout lâcher. Cet instant minime de tristesse qui semble s’éterniser petit à petit, ou presque soudainement, je ne sais pas. La dépression.

La dépression.

Lorsque plus rien ne va, lorsque plus aucune étincelle ne parsème nos yeux, lorsque nous devenons contraint de vivre, ou devrais-je dire, de survivre.

En ce jour précis, je pense être arrivée à un stade de ma vie où je n’ai plus l’envie.

Enfin… si, j’ai des envies.

L’envie de rien. L’envie d’arrêter. L’envie de fuir. L’envie d’abandonner. L’envie de ne plus avoir envie. L’envie de partir, pour ne plus jamais revenir.

La dépression.

Je vais cracher les mots, les phrases, je vais être honnête.

La dépression, c’est :

Vouloir mourir autant que désirer vivre.

La dépression, c’est espérer se voir disparaître peut-être à jamais… tout en souhaitant réapparaître plus vivant que jamais.

La dépression, c’est percevoir la vie en gris, sans émotion ni sentiment.

La dépression, c’est mourir tout en restant en vie.

La dépression, c’est un mélange complexe de vie et de mort.

La dépression, c’est une pauvre âme, qui n’espère qu’une seule chose… renaître.

Quelle serait la clé afin de combattre la dépression ?

Je dirais l’espoir.

Malheureusement la dépression et l’espoir ne peuvent cohabiter ensemble. L’un ne va jamais avec l’autre. Ils se succèdent, s’enchaînent ou se poursuivent, mais l’un avec l’autre, ça n’existe pas.

Lorsqu’on est dépressif, ou suicidaire, l’espoir se résume à un vieux sentiment, dont on a oublié la couleur. Pour moi, l’espoir, c’est comme un vieux doudou. On s’en souvient, on se souvient de la douce sensation que ce doudou nous procurait, ce sentiment de réconfort et de sécurité. Mais ça ne reste qu’un très, très lointain souvenir. L’espoir c’est comme le doudou. On l’a chouchouté dans le passé, mais on sait qu’on n’en reverra jamais la couleur ni dans le présent et encore moins dans le futur.

Eh oui, la dépression, c’est ça.

On ne connait plus le bonheur, ni l’espoir et surtout, on ne reconnaît plus le futur.

Parce qu’on en veut pas. On veut pas de ce futur. On a pas envie d’y goûter parce qu’on sait que l’on va être dégoûté.

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2017-10-18T14:35:00+02:00